Festival Histoire et Cité- 4ème édition

Festival Histoire et Cité- 4ème édition

27.03.2019 – 31.03.2019

Le Festival Histoire et Cité s’intéresse cette année aux « Histoires d’eaux », du 27 au 31 mars. Conférences, débats, projections de films, présentations de livres, expositions et performances au programme de cette quatrième édition. Jetez-vous à l’eau avec les passionnés d’histoire à Genève, à Lausanne et à Sion!
Faisant la part belle aux réalités locales, sa programmation s’organise autour de cinq axes: H2O (enjeux environnementaux et composition hydrique); La Gouvernance de l’eau (usages juridiques, sociaux, économiques et politiques); Les Peuples de l’eau (communautés humaines à vocation aquatique); L’Imaginaire de l’eau (les représentations, les mythes et les symboles); Eaux de vie, eaux de mort (hygiène, santé, risques et fléaux).

Lieu

Bâtiment: Uni Dufour

Organisé par

Maison de l'histoire

entrée libre

Classement

Catégorie: Conférence - débat

Mots clés: cinéma, librairie, festival, histoire, cité, conférence, débat, eau, Climat

Plus d'infos

histoire-cite.ch/

Contact: missing email

Sous-événements

27.03.2019 08:00 – 30.03.2019 20:00

Treize aventures narrées dans l’album, treize planches exposées. De l’école franco-belge au dessin réaliste, en encre ou couleurs directes, ligne claire ou roman graphique, aquarelle ou numérique, un éventail des styles de BD pour raconter 80 ans de régates.Des dessinateurs en provenance de Suisse, Hollande, France, Belgique et Espagne représentent une course internationale avec leurs sensibilités et leurs styles respectifs. En partenariat avec PerspectivesArt9 et la Société Nautique de Genève

27.03.2019 18:00 – 20:00

Réal. Caroline Cuénod, CH, 2018, Coul., 75’, vo st fr Sans accès à la mer, la Suisse est un pays enclavé, dont le commerce dépend de la bonne entente avec ses voisins. Des bateaux suisses en mer, est-ce possible? Nous plongeons avec ce documentaire dans les archives de 1941 pour comprendre les débuts de la flotte suisse. Au fil d’une série de rencontres passionnantes, nous découvrons des aspects inattendus de ce pays de montagnes: sa marine marchande, qui navigue encore de nos jours, et ses stocks alimentaires. En partenariat avec Histoire Vivante La projection est suivie d’un débat.

27.03.2019 18:30 – 20:00

La qualité des eaux constitue un enjeu central des sociétés contemporaines. Si leur contamination est une préoccupation ancienne, qui a conduit les autorités à intervenir de manière précoce, l’essor des usages et la concurrence exacerbée pour l’accès à cette ressource essentielle s’accroît à partir du XIXe siècle, en fonction de la hausse des besoins pour l’alimentation des populations et des usines, ou comme exutoire de déchets. Dès lors, la pollution devient progressivement une problématique majeure qui remodèle les savoirs scientifiques comme les rapports sociaux, conquiert les imaginaires et conduit les États à intervenir. Mais le phénomène des pollutions de l’eau échappe largement aux régulations. Il ne cesse de ressurgir au fur et à mesure de l’expansion démographique et industrielle, inaugurant une course à l’abîme dont nous sommes aujourd’hui les témoins impuissants. Organisation: Institut des hautes études internationales et du développement

27.03.2019 18:45 – 20:15

Des étudiant-e-s féru-e-s d’histoire ont dix minutes pour présenter ce que le thème du festival leur inspire, dans un format aussi libre que possible: vidéo, danse, mise en scène, chanson, etc. L’enchaînement rythmé des multiples présentations promet un évènement audacieux et dynamique.

27.03.2019 20:30 – 22:30

Réal. Jack Arnold, US, 1954, NB, 79’, vo st fr, 3D Au cœur de la jungle amazonienne, un paléontologue découvre un fossile appartenant à une espèce inconnue. Persuadé qu’il s’agit d’une bête se situant entre l’homme et le poisson, il organise une expédition pour exhumer les restes du squelette. Une équipe de chercheurs décide de descendre le fleuve en bateau, sans se douter que ses eaux abritent encore cette créature amphibie préhistorique. Avec ce film, Jack Arnold place d’emblée le monstre au rang des célèbres personnages de la série Universal Classic Monsters, au point qu’ Universal Pictures produira deux suites dans les années 1950. Si l’apparence de la créature a marqué les esprits, la subtilité du scénario et le traitement du motif du monstre réalisé par Arnold nous ouvrent une porte sur l’imaginaire lié au monde sous-marin, dont le cinéma se fait le reflet moderne. Projection en 3D et suivie d’un débat.

28.03.2019 16:00 – 17:30

Réal. Peter Greenaway, FR; NL, 1989, NB, 44’, vo st fr La monographie de Richard Cobb sur les 404 cadavres d’enfants, de femmes et d’hommes tirés du fleuve et déposés à la morgue entre 1795 et 1801 ("Death in Paris", 1978) est à l’origine du documentaire de Peter Greenaway "Death in The Seine". Accident, crime, suicide: au bilan létal des noyés s’ajoute leur biographie posthume à partir des vêtements, objets et papiers consignés à la morgue par les employés Bouille et Daude. Relisant leurs procès-verbaux, Peter Greenaway évoque la vie de vingt-cinq individus fauchés par une mort violente. Artefact filmique, l’image post mortem et sérielle du corps meurtri selon Greenaway réverbère le naturalisme médicolégal des Lumières. La projection est suivie d’un débat.

28.03.2019 16:00 – 17:30

Le Cercle de la Voile de la Société nautique de Genève et les éditions PerspectivesArt9, ont conçu le projet d’une bande dessinée relatant quelques-unes des aventures qui ont forgé la légende de cette course. Le lac a toujours attiré les navigateurs, aventuriers ou plaisanciers de la voile. Élaboré par un scénariste et quatorze artistes, l’ouvrage retrace ces courses sur l’eau, qu’elles soient le fait de héros pour toujours ou de héros de tous les jours. En partenariat avec PerspectivesArt9 et la Société nautique de Genève

28.03.2019 17:45 – 20:00

Réal. Raoul Walsh, US, 1952, Coul., 99’, vo st fr En 1674, dans une mer des Caraïbes infestée par la flibuste, le pirate repenti Henry Morgan est chargé par le roi d’Angleterre de supprimer le redoutable capitaine Teach, alias Barbe-Noire. L’aventurier Edward Maynard tente quant à lui d’obtenir une récompense en prouvant que Morgan est le complice des pirates et intrigue pour s’emparer de l’île de la Jamaïque. Réalisé par l’une des figures majeures du cinéma d’exploitation hollywoodien, Barbe-Noire offre une représentation mythifiée de la piraterie atlantique à la fin du XVIIe siècle et de son milieu interlope. Grand spécialiste de l’histoire maritime, Gilbert Buti décryptera cet imaginaire cinématographique au regard de la réalité souvent dramatique de la flibuste caribéenne. La projection est suivie d’un débat.

28.03.2019 18:00 – 20:00

Sécheresses et inondations se succèdent, les tempêtes tropicales sont de plus en plus violentes et fréquentes, la pollution des mers n’a jamais été aussi forte. Écologie et mainstream ne sont décidément pas compatibles. Les politiques des petits pas semblent vaines face à la dégradation de la Terre. Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que le thème de l’effondrement se soit répandu comme une traînée de poudre. Y sommes-nous condamnés?

28.03.2019 20:30 – 23:00

Réal. Gianfranco Rosi, IT; FR, 2016, Coul., 118’, vo st fr En 2010, des centaines de migrants débarquent sur l’île italienne de Lampedusa. Comment raconter cette histoire d’une actualité quotidienne, la rencontre des arrivants et des habitants, le choc des cultures, des souffrances, des espérances? Grâce à une hybridation remarquable entre ancrage documentaire et ambition fictionnelle, le film livre la profonde humanité qui se joue dans ces événements tragiques. Un docteur dispense les premiers secours aux réfugiés et soigne un jeune adolescent de l’île souffrant des yeux. La force du regard porté sur ces histoires et le récit qui en découle cherchent à prendre la mesure à l’échelle individuelle et collective de cette catastrophe humanitaire. La projection est suivie d’un débat.

29.03.2019 11:00 – 12:00

«La mer! partout la mer!»: dès "Les Orientales" (1829), Hugo se veut le travailleur de la mer. Il la contemple, il l’écoute autant qu’il s’y contemple et qu’il s’y cherche. Mais quel est ce miroir que la mer lui tend tout au long de son œuvre? Qu’y trouve-t-il? Que la mer figure-t-elle et que défigure-t-elle? Quelle est sa poétique et quelle est son esthétique? Nous lirons les grands poèmes de la mer sans oublier Gilliatt, cette «espèce de Job de l’Océan».

29.03.2019 14:00 – 15:00

À la suite du succès mondial des "Routes de la soie" (2015, 2017 pour l’édition française), Peter Frankopan nous invite dans "New Silk Roads" (2018) à comprendre comment le centre économique, politique et militaire du monde retourne à sa source première, au cœur du continent asiatique.

29.03.2019 15:30 – 17:00

Quel était le rôle attribué à l’eau dans les mythes de la Grèce ancienne, de l’Égypte et du Levant? Quelles ont été la place et la fonction des divinités de l’eau au sein de chaque panthéon? Les divinités liées à l’eau étaient-elles des personnifications de cet élément? L’eau n’était-elle pas plutôt une manifestation de leurs pouvoirs? Et quel est aujourd’hui l’intérêt de ces vieilles histoires?

29.03.2019 16:00 – 18:30

Réal. Youssef Chahine, EG; SU, 1968, Coul., 109’, vo st fr Le 15 mai 1964, après des années de travaux, est inauguré le barrage d’Assouan. Pour sa construction, l’Égypte s’est alliée avec l’Union soviétique. Afin d’immortaliser l’événement, les deux puissances commandent un film au grand réalisateur égyptien Youssef Chahine. On y découvre un adolescent nubien et un ingénieur de Leningrad qui évoquent les souvenirs de leur famille, leur patrie, abandonnées pour édifier le célèbre barrage sur le Nil. Ce projet devient le symbole de la modernisation d’un État qui cherche à se forger un nouveau destin dans un monde divisé par la guerre froide. En 1968, ce film a été censuré, avant de ressortir en 1972 avec un montage différent sous le titre "Ces gens du Nil". Nous projetons ici la première version. La projection est suivie d’un débat.

29.03.2019 19:00 – 21:15

Réal. Satyajit Ray, IN, 1989, Coul., 100’, vo st fr Le docteur Ashoke Gupta détecte une contamination des eaux dans la ville de Chandipur, en Inde. La maladie se répand par le biais de l’eau bénite distribuée dans le temple, placé de ce fait au cœur de l’économie locale et attirant de nombreux touristes. Gupta tente de publier ses découvertes et préconise la fermeture provisoire du temple, mais les autorités le discréditent en utilisant des arguments religieux. À partir d’une pièce d’Ibsen, "L’Ennemi public", le réalisateur décrit avec simplicité le combat de la vérité contre le mensonge, de la connaissance contre l’ignorance. L’eau, symbole de la pureté, est ici souillée par l’alliance d’un intérêt économique aveugle et de croyances fanatiques. La projection est suivie d’un débat.

29.03.2019 19:00 – 20:00

Sous l’Ancien Régime, le suicide est un crime. L’archive judiciaire documente l’histoire de la noyade volontaire. Entre Léman et Rhône, Genève connaît au XVIIIe siècle une surmortalité accidentelle et suicidaire par submersion. Mélancolie ou maladie: le dessein morbide ressort parfois du dernier message. Avec la levée de corps, le noyé revient au magistrat et au chirurgien-légiste qui enquêtent sur sa vie fragile. En partenariat avec Georg Éditeur

29.03.2019 21:30 – 23:00

Réal. Tsai Ming-Liang, FR; TW, 1998, Coul., 95’, vo st fr Ce récit d’anticipation tourné en 1998 porte sur le thème de la grande peur de l’an 2000. Le monde va-t-il parvenir à sa fin, comme cela a été prédit en l’an mil? La ville est soumise à des pluies torrentielles et continues, une épidémie conduit les habitants à en fuir les ravages. Une femme et un homme décident de rester dans leur immeuble. Dans cet environnement liquéfié, ils établissent un lien au travers d’un trou entre plancher et plafond, symbole de solidarité et d’un salut possible. Projection nocturne.

30.03.2019 11:00 – 13:00

Réal. Lucien Castaing-Taylor, Verena Paravel, FR; GB ;US, 2012, Coul., 87’ La pêche en mer est une activité spectaculaire, à nulle autre pareille, lorsqu’elle est filmée au cœur de l’action. Le corps à corps entre des pêcheurs en Amérique du Nord, engagés jour et nuit à bord d’un chalutier de pêche industrielle, et les poissons, la mer, le vent, les embruns, est sensoriellement perceptible et réserve au spectateur une expérience exceptionnelle. Un ensemble de toutes petites caméras GoPro sont placées sur le bateau, dans l’eau, vers le ciel. Les images filmées au plus près des hommes à la tâche, des poissons à l’agonie, saisissent les gestes de la violence et de la prédation de l’activité humaine, dont les goélands sont les témoins avides. Une symphonie étourdissante. En partenariat avec la HEAD-Genève La projection est suivie d’un débat.

30.03.2019 12:00 – 13:00

La littérature antillaise de langue française a parfois érigé sa condition insulaire en ressource esthétique. Des navires négriers sillonnant l’Atlantique à la mystérieuse mangrove, en passant par l’exigence d’un archipel, l’eau résume l’ambivalence des mouvements migratoires et de la mondialisation. Dans son œuvre littéraire, Patrick Chamoiseau accueille et prolonge cet héritage à la fois critique et utopique.

30.03.2019 13:30 – 15:30

Réal. Benh Zeitlin, US, 2012, Coul., 93’, vo st fr En Louisiane, Hushpuppy, une petite fille de six ans, déracinée par un désastre climatique qui s’est abattu sur toute la population du bayou, tente de sauver son père, gravement malade. Après la tempête Katrina de 2005, Benh Zeitlin décide de vivre sur place, de monter le financement de son film contre vents et marées, puis de le faire interpréter par des non-professionnels. Les Bêtes du Sud sauvage est une fable écologiste sur la fin d’un monde, qui a vu la société consumériste sacrifier ses valeurs fondamentales, comme la solidarité ou l’humanisme. Hushpuppy fait face à un univers submergé de toute part, qu’elle aime envers et contre tout: un univers presque entièrement détruit et donc à reconstruire, mais sur quelles bases? En partenariat avec les Cinémas du Grütli La projection est suivie d’un débat.

30.03.2019 14:00 – 15:30

Que perçoit-on quand on nage, comment ressent-on le monde, intérieur et extérieur, dans le temps où l’on devient poisson? Que vit-on dans les moments qui précèdent la nage et ceux qui la suivent? La nage sous-entend une poétique de l’eau et du monde, un accès privilégié aux phénomènes de la conscience et de la mémoire. Nous évoquerons également les liens entre la nage, libre moyen de se mouvoir, et la natation, discipline sportive qui peut confiner à la souffrance.

30.03.2019 15:30 – 17:00

Comment saisir ce qu’on appelle, faute de mieux, la crise migratoire? Trois regards complémentaires se poseront sur cet enjeu multiforme: celui d’un migrant en quête d’une vie meilleure, dont le témoignage éclaire à la fois la perte des illusions et l’invention d’un chemin singulier; celui d’une journaliste, correspondante en Tunisie, qui cherche à rendre compte dignement d’un processus complexe; celui d’un médecin, directeur de SOS Méditerranée Suisse, qui s’interroge sur la tension entre destins individuels et (dé)raison d’État.

30.03.2019 16:15 – 18:45

Réal. John Boorman, US, 1972, Coul., 110’, vo st fr Quatre hommes d’affaires d’Atlanta décident de consacrer leur week-end à descendre en canoé une impétueuse rivière au nord de la Géorgie. La région allant être inondée suite à la construction d’un barrage, l’expédition est conçue comme un hommage à la nature sauvage, condamnée par l’homme. Lors de leur descente, les aventuriers font face à des dangers insoupçonnés. Parti pour se régénérer au contact d’une nature pure et inviolée, le quatuor se heurte à son caractère archaïque. Le duel musical guitare-banjo initial amorce le malaise. La rivière indomptée de Cahulawassee éveille les instincts les plus bestiaux. Un film choc, l’Oscar du meilleur film en 1973. La projection est suivie d’un débat.

30.03.2019 16:30 – 18:00

Au cours des derniers siècles, la pratique de la pêche est passée d’une activité de subsistance à un loisir menacé. Quelle est l’histoire de la pêche locale? Quels sont les enjeux environnementaux et sociaux auxquels font face les pêcheurs aujourd’hui? Autant d’aspects qu’évoque l’ouvrage de Bernard Vauthier "1000 ans de pêche en Suisse romande".

30.03.2019 17:30 – 19:00

Au siècle des Lumières, l’eau perd de sa dimension poétique et cosmique, elle devient une substance chimique neutre. Au lieu des dieux ou des nymphes, c’est maintenant l’aspect décoratif qui suscite l’intérêt des compositeurs: les jeux d’eau, les reflets dans l’eau, les vagues ou simplement l’air de l’eau. Des eaux enchantées aux eaux désenchantées, tel est le parcours retracé par cette conférence. Conférence-concert, en partenariat avec la Haute École de musique de Genève et ses étudiant-e-s

30.03.2019 18:00 – 19:00

Avant et au-delà du lieu de représentation, la scène théâtrale est un véritable incubateur d’idées, laboratoire de formes, générateur de dynamiques nouvelles. En partenariat avec le festival Commedia, les troupes étudiantes des Universités romandes en feront l’expérience in situ: elles recueilleront divers échos du Festival et les restitueront à leur gré, lors d’un court spectacle ouvert à toutes et tous. Organisation: Commedia, festival de théâtre universitaire, en partenariat avec la Comédie de Genève et les Activités culturelles de l’Université de Genève

30.03.2019 19:15 – 21:45

Réal. Antoine Boutet, FR; CN, 2014, Coul., 110’, vo st fr Suite à une idée avancée par le président Mao Zedong en 1952, le gouvernement chinois relance le plus gros chantier de transfert d’eau au monde. L’objectif: remédier à la pénurie dans le nord de la Chine et notamment à Pékin, en acheminant 44 milliards de mètres cubes d’eau du sud vers le nord du pays. Ce gigantesque chantier bouleverse non seulement les paysages et les écosystèmes, mais a aussi pour conséquence le déplacement de populations. Lors du débat, nous aborderons l’impact écologique et humain de cette entreprise hors norme, le face-à-face entre un État tout puissant, quelques personnes d’exception (blogueurs, intellectuels ou associations) et les populations encore peu outillées pour ce genre d’affrontement. En partenariat avec la HEAD-Genève La projection est suivie d’un débat.