Le fait religieux et humaniste à l’école, une responsabilité citoyenne

Le fait religieux et humaniste à l’école, une responsabilité citoyenne

25.09.2021

Lieu

Bâtiment: Uni Bastions

B106

Organisé par

Institut d'études de la citoyenneté

entrée libre

Classement

Catégorie: Conférence - débat

Mots clés: Laïcité, fait religieux et humaniste, archives, citoyenneté

Inscription

Date limite d'inscription: 23.09.2021

Plus d'infos

www.unige.ch/sciences-societe/incite/bienvenue/fait-religieux-humaniste

Contact: missing email

Fichiers joints

A5_FaitReligieux_Sept21.pdf2.8 MB

Sous-événements

25.09.2021 09:30 – 12:00

Afin de décrire les activités du Groupe citoyen (CG), qui s’est battu durant de longues années pour instaurer l’enseignement du fait religieux à l’école publique, les auteurs du livre à paraître emploient le terme de « lobby citoyen ». En effet, selon eux, par son travail rigoureux et sa ténacité le GC s’est hissé au rang d’« interlocuteur indispensable et complémentaire aux institutions publiques » (p.56-57). Lors de ce présent atelier, nous souhaitons explorer ce terme de lobby citoyen. Dans un premier temps, les intervenants seront invités à présenter ce terme et à expliquer les différents enjeux qui sous-tendent cette appellation. Quels critères doit remplir un groupe des citoyens pour être défini comme lobbyiste ? Quelles sont les stratégies à opter pour avoir un réel poids politique ? Existe-t-il un système politique plus propice à un tel fonctionnement ? Nous évoquerons ensuite le thème bien spécifique dans lequel a évolué le GC : une meilleure compréhension du fait religieux dans notre société. Tout un long de l’ouvrage, une constante frappe le lecteur : chaque nouvel interlocuteur qui croise la route du GC insiste sur la complexité et le caractère sensible du thème de la religion. Les récents débats autour de la loi sur la laïcité de l’Etat à Genève le démontrent bien, la religion est devenue un thème brûlant pour notre société. Ainsi, nous explorerons quelques pistes de réflexion sur les difficultés pour notre société sécularisée d’aborder le thème de la religion. Afin de créer un véritable cercle de parole, en plus des questions adressées aux intervenants, le modérateur ouvrira également la discussion au sein du public.

25.09.2021 13:30 – 16:00

Après 20 ans de lobbying citoyen, académique comme politique, Genève intègre officiellement depuis 2018 les modules d’enseignement du fait religieux en Histoire (PER, SHS 12-22-32). Lors de cet atelier, nous souhaitons explorer la réalité actuelle de cet enseignement à Genève comme en Romandie. Dans un premier temps, les intervenants seront invités à présenter un état des lieux de la formation des maîtres, avec les spécificités cantonales actuelles et l’évolution de cette pratique de formation continue. Quels éléments ont amené à la création de ces formations, quelles demandes remontent du terrain ? Quels sont les éléments de base de la formation en didactique de l’histoire des religions, pour quels objectifs ? Y a-t-il une nécessité à intégrer des enseignants issus des filières de l’histoire ou des sciences des religions plutôt que des enseignants d’histoire plus généralistes ? Nous évoquerons ensuite des thématiques liées à la pratique effective en classe. Si l’enseignement d’une culture humaniste et sécularisée des traditions et religions du monde est aujourd’hui demandé et appliqué, comment s’articule-t-il en classe et quelle est sa réception de la part des élèves ? Quelques pistes exploratoires seront ici abordées, au travers d’un exemple de pratique d’enseignante, d’une étude sur la présence à l'école de discours complotistes ou liés à des idéologies excluantes, ou encore grâce à la découverte du matériel pédagogique actuel et de ses potentialités. Finalement, nous ouvrirons le débat sur la question de la réception de cet enseignement dans les écoles. En effet, nous pouvons nous demander après quelques années d’expériences en Suisse comme à l’étranger, si cet enseignement correspond aux volontés du législateur, de l’exécutif et de la hiérarchie politique et s’il ne représente pas l’éclosion d’un discours normatif et stigmatisant. Une discussion sera ensuite lancée entre le public et les intervenants. Afin de créer un véritable cercle de parole, en plus des questions adressées aux intervenants, le modérateur ouvrira également la discussion au sein du public.